Cort Curbow 52 Brown Sunburst

Corps : érable léger
Manche : 3 pièces érable canadien lourd, vissé, diapason 34"
Touche : palissandre, 24 frettes (2,7 mm)
Chevalet : EB10
Micros : 2 pavés Bartolini MK2-5 et préampli MK-1 (3 bandes) alimenté par une pile 9V bien accessible
Réglages : 1 switch SlapBoost (bypass), égaliseurs 3 bandes, 1 tone/blend, 1 volume
Accastillage : platine
Mécaniques : chrome
Cordes D'Addario XLB130+EXL165 (130-105-045)

Le tableau de bord est prometteur, et je dois dire qu'une fois pluggée, la dame en impose. Le switch SlapBoost porte bien son nom. Les possibilités sont très nombreuses, ce qui pourrait nuire à la personnalité de l'instrument, mais je trouve au contraire que cela confère à cette basse un côté couteau suisse très efficace. Tout y va, des sons bien ronds au bien clinquants - c'est une vraie machine à slapper.

Elue basse de l'année au salon NAMM 2012, l'ensemble est très équilibré. La lutherie est soignée et quel plaisir de retrouver la tête chère à G. Curbow. Les courbes aguicheuses donnent envie de se jeter dessus... Le corps dispose d'un léger décroché du plus bel effet vu de près. La peinture Sunburst m'a fait douter, mais le résultat est vraiment sympa. Vernis irréprochable.

Tenant de chez Cort, je n'ai jamais été déçu du vieillissement de ces instruments.

Cette Curbow est ma cinquième basse, après 15 années de pratique amateur. Je jouais principalement sur une vieille Artisan 4 cordes ainsi que sur une Ibanez Ergodyne 5 cordes (modèle jatoba/bubinga).

Le poids est tout à fait correct. La forme peut laisser craindre des soucis en jeu assis, mais ce n'est finalement pas si handicapant que cela, l'échancrure du bas est finalement bien pensée. En tout cas, debout, c'est le pied.
L'enregistrement MAO est un vrai bonheur à la maison ; je joue aussi sur un combo 300W et là, il faut prévenir le quartier ou rapproche le master du 0 pour ne pas rameuter les foules.