Ben déjà, tu dois quand même pouvoir t'en sortir avec ton potard d'aigus pour le slap, et au besoin celui des médiums. J'ai la même baffle ke toi, et la tête Hartke 400W, et çà marche bien à partir de la basse. Au pire; il me semble que ton EQ est pilotable par footswitch, auquel cas tu te trouves un bon réglage sans, par exemple pour le jeu aux doigts, et après tu te mets en slap sur l'EQ. Mais bon, je pense que le préamp de ta basse est suffisament étendu pour pouvoir faire le boulot tout seul. Pour info, moi j'ai un son creusé dans les médiums avec une bosse à 300-400Hz, et je booste un peu les aigus, mais pas au-dessus de 5KHz, puis sur les basses, en général basse à fond, mid à 0, un peu boostés quand je veux un peu plus d'attaque, aigus à fond ou presque pour le slap, à 0 ou moins le reste du temps. Et çà suffit bien. Pense surtout qu'il n'y a pas 36 façons d'avoir un son efficace sur scène, même si c'est très bien d'être pointilleux. Moi aussi j'ai tourné avec 10 réglages différents dans le pédalier, et finalement maintenant je ne m'en sert plus, car tu t'aperçois que tu retombes toujours sur les mêmes. Tu ne dois pas chercher ton son uniquement pour toi, mais aussi et surtout pour le rendu final du groupe, et c'est là que tu te rends compte qu'en fonction du style, et du son de tes collègues, il ne te reste plus énormément de possibilités. Il vaut mieux faire quelques compromis, trouver le bon équilibre entre basse et ampli, et ensuite mettre ton soucis du son à profit pour le garder en fonction de l'endroit où tu joues. Mieux vaut un son de qualités que plusieurs qui finissent par te gêner. Exemple flagrant : les gratteux qui ont 10 sons clairs, 15 distos, 25 sons solos, 17 effets spéciaux... Résultat? Ils se paument dans leurs patches en plein concert, dès que tu changes de salle, ils ne sont plus équilibrés pareil et c'est jamais le bon volume. Et quand c'est pas le bon son, ils chient leurs solos! Je suis sûr que tout le monde à vécu çà. Et comme dans cette situation, c'est la section rythmique, donc nous, qui sauve les meubles...